Publié le 13 Décembre 2019
Publié le 13 Décembre 2019
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Discours d'Édouard Philippe : les 10 points qui mettent le feu aux poudres
Le discours d'Edouard Philippe du 11 décembre a au moins un mérite : il confirme que nous avons raison de nous mobiliser et valide toutes les analyses de la CGT. Décryptage... Comment peut-on ...
Publié le 8 Décembre 2019

Je mets en ligne ce texte que j'avais écrit il y a quelques semaines car me semble t'il, à nouveau, il est l'objet de supputations dans la presse à partir d'informations gouvernementales.
Le pouvoir cherche manifestement un moyen pour diviser le monde du travail ; il n'y arrivera pas car aucun cheminot n'est prêt à ce genre de troc : maintenir les droits et en faire supporter le marchandage à la jeunesse qui, elle, devrait cotiser tout en n'en bénéficiant pas plus tard au moment de sa retraite selon l'engagement pris de la solidarité intergénérationnelle.
LE THEORIE DU « GRAND PERE EN RETRAITE » : UNE ATTEINTE A LA SOLIDARITE INTERGENERATIONNELLE
Cette théorie, sorti du chapeau de Macron, vise à diviser les salariés-es des régimes particuliers comme la SNCF, EDF, RATP en empêchant la convergence public- privé de défense d’un système de retraite qui a fait ses preuves en matière de Sécurité sociale et de retraites.
Cette théorie « du grand-père » remet en cause l’un des principes de la Sécurité sociale et du système de retraite par répartition mise en place en 1946 par Ambroise Croizat : il s’agit de la solidarité intergénérationnelle où ce sont les cotisations payées par les travailleurs en activité et les entreprises qui financent les pensions versées aussitôt aux retraités-es et ainsi de suite.
La solidarité intergénérationnelle, pilier fondamental de la retraite par répartition est un conquis inestimable qui fait en sorte que nous avons dans notre pays le meilleur système de retraite du monde.
Cette théorie « du grand père », et pourquoi pas « de la grand-mère » pendant qu’on y est ,vise à rompre les engagements pris et partagés entre générations assurant par la cotisation la continuité du versement de la retraite et l’engagement à chaque salarié d’avoir l’intégralité de ses droits au moment de la liquidation de sa retraite.
Cette méthode exécrable appliquée lors de la privatisation des PTT visait à procéder à l’extinction du statut de la fonction publique au fur et à mesure des départs en retraites pour le remplacer par des salariés-es régis-es selon les règles du privé. Ici, elle vise à sortir les retraites et pensions d’un système juste pour l’individualiser par des points de retraites non-garantis et aléatoires.
C’est une rupture du contrat intergénérationnel : les nouveaux embauchés ne connaitront que des pertes considérables tant en prestations retraites et âge de la retraite tout en continuant à cotiser pour ceux en retraites gardant les anciennes conditions ; mais pour combien de temps ?
Cette remise en cause de la solidarité intergénérationnelle dans les régimes particuliers entrainerait tout le système de retraite du régime général dans l’individualisme car c’est le but du système à point et l’incertitude totale régnerait en matière de droits garantis tant en âge de la retraite qu’en prestations. Ce serait le renoncement à ce que proclamait Ambroise Croizat à Alger le 14 janvier 1944 « Nous libérerons les Français des angoisses du lendemain ! » ; en parlant de la Sécurité sociale et du contenu du programme du Conseil National de la Résistance.
Ce principe amène automatiquement à renforcer l’individualisation de la retraite et à spolier la jeunesse de ce droit qui devrait être inaliénable : celui d’une pension de retraite de haut niveau garanti à toutes et tous et à toutes les générations.
Macron et Delevoye en procédant ainsi s’attaquent à la jeunesse actuelle, celle encore en étude, celle au travail en précarité, celle des femmes exploitées avec de bas salaires par rapport aux hommes et le système à point amènerait à leur faire supporter l’insuffisance de financement du fait des exonérations de cotisations patronales et de paramètres fixant des cotisations définies une fois pour toutes sans tenir compte d’un nombre de retraités-es grandissant.
En fait, il faut garder cette solidarité intergénérationnelle, le système de retraite en France doit revenir à une retraite à 60 ans pour toutes et tous et 55 ans pour les professions pénibles avec comme base de la retraite les 10 meilleures années dans le privé et les 6 derniers mois pour le calcul de la retraite pour le secteur public.
Pour cela il faut revoir les cotisations patronales insuffisantes et sortir des exonérations patronales actuelles.
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Bernard LAMIRAND
Publié le 6 Décembre 2019
Publié le 6 Décembre 2019
Le journal l'humanité, dont j'incite mes lecteurs à s'y abonner, vient encore de nous donner tous les éléments dans des pages spéciales sur notre système de retraites et de dire à quel point ce qui a été conquis en 1946 avec Croizat est remis en cause fondamentalement. De même de montrer qu'il y a moyen de faire évoluer positivement le système en place dans notre pays en l'améliorant encore.
Vous trouverez en cliquant sur " Huma la vérité sur nos retraites" des " arguments" pour convaincre les salariés-es et retraités-es à se joindre à l'action en cours et le 5 décembre avec plus d'un million et demi de grévistes et de manifestants est un appui précieux pour battre le projet de Macron Delevoye qui celui des compagnies d'Assurances et du fameux Kessler qui avait intimé à Sarkozy de détruite ce qui avait été mis en place par les communistes et les gaullistes à la libération.
Bonne lecture
Bernard Lamirand
Publié le 25 Novembre 2019

Des centaines de dirigeants communautaires et syndicaux ont été assassinés en Colombie depuis la signature de l’accord de paix, en novembre 2016, selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par la CSI. Le rapport intitulé « La paix menacée » (en anglais et en espagnol, d’ici peu en français), lève le voile sur l’échec du gouvernement du président Ivan Duque à mener à leur terme les engagements pris dans le cadre de l’accord. Malgré les engagements pris envers l’Union européenne et les États-Unis, ainsi qu’envers l’OCDE et l’OIT, moins d’un quart des mesures convenues ont été correctement mises en œuvre par le gouvernement.
Les manifestations en opposition aux politiques du gouvernement, qui ont embrasé le pays depuis le 22 novembre, se sont heurtées à une répression violente de la part des autorités.
« Tragiquement, on assiste à une nouvelle montée de la violence en Colombie, et le président Duque et ses alliés conservateurs doivent en assumer la responsabilité. Un accord d’une telle importance ne peut simplement être mis de côté au gré des caprices d’un gouvernement quelconque qui ne semble guère se soucier de la population ni de l’avenir du pays. Le “dialogue national” annoncé par le président Duque ne peut être considéré comme crédible tant que la situation de répression persiste », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.
Entre le 1er janvier 2016 (11 mois avant la signature de l’accord) et le 8 septembre 2019, 777 dirigeants sociaux et défenseurs des droits humains ont été assassinés en Colombie.
La conclusion de l’accord de paix avait éveillé de grands espoirs. Il témoignait d’un engagement ferme du gouvernement de l’époque et des forces de la FARC en faveur de la paix et de la résolution des problèmes sous-jacents qui alimentaient le conflit. L’accord de paix engageait le gouvernement à entreprendre une réforme rurale intégrale, à garantir les droits des victimes et leur participation politique, et à garantir également une approche participative dans sa mise en œuvre.
« Il y avait de l’espoir que les efforts du gouvernement cesseraient d’alimenter la violence pour s’attaquer, à la place, à la pauvreté et aux inégalités. Pourtant, la Colombie reste le pays d’Amérique latine le plus inégalitaire en matière d’accès à la terre, tandis que les travailleurs sont maintenus dans la pauvreté par un législation du travail qui favorise les familles les plus riches et les investisseurs étrangers au détriment du peuple. Le gouvernement Duque entraîne la Colombie sur une voie qui représente une menace grave et imminente pour la paix », a déclaré Mme Burrow.
Le rapport, fruit d’une initiative conjointe de la CSI, des centrales syndicales nationales CUT et CTC et de l’École nationale syndicale de Colombie (Escuela Nacional Sindical, ENS), met en exergue le fait que la violence continue de cibler les défenseurs des droits humains. Il révèle que l’année 2018 a vu plus de syndicalistes assassinés que les quatre années antérieures (y compris les années qui ont précédé la signature de l’accord de paix). Au total, 34 syndicalistes ont été assassinés l’année dernière, principalement dans les secteurs de l’éducation, de l’agriculture et des mines. En tout, 234 violations graves des droits humains des syndicalistes ont été recensées, dont des menaces, des attaques violentes et même des cas de torture.
Les auteurs sont traités avec impunité par les autorités : 95 % des crimes liés à des violations graves des droits humains des syndicalistes sont non résolus, alors que l’absence de suivi judiciaire signifie que dans 60 % des cas, les auteurs présumés ne sont même pas identifiés.
Bon nombre des accords économiques qui, à l’heure actuelle, maintiennent à flot l’économie du pays ont été signés à la suite de l’accord de paix. Dans le cadre de ces accords, la Colombie s’est engagée à mettre en œuvre une série de normes en matière de droits humains, de travail et d’environnement.
« Les syndicats se sont engagés à construire la justice sociale nécessaire à une paix durable. Nous continuerons de faire pression pour la paix aux niveaux national et international. Les partenaires internationaux de la Colombie ne peuvent rester les bras croisés pendant que des défenseurs des droits humains sont assassinés et que les injustices économiques qui ont alimenté le conflit perdurent. Le mouvement syndical international continuera de faire pression sur le gouvernement Duque et sur les partenaires internationaux de la Colombie, pour qu’ils assument leurs responsabilités respectives », a déclaré Mme Burrow.
Publié le 20 Novembre 2019
Un grand moment à Auby
Nous nous sommes retrouvés, des camarades ayant vécu cette grande épopée de Radio Quinquin et nous avons pu évoquer les luttes pour s'opposer à la casse industrielle de ce Nord Pas de Calais.
Une radio née dans la lutte et j'ai évoqué la première émission clandestine dans un HLM à Denain.
Nous avions interviewé le Secrétaire général de la CGT Georges Séguy venu apporter le soutien total de la CGT à la Bataille pour maintenir les installations sidérurgiques de Denain et empêcher la fermeture de cette entreprise et des 5000 salariés à cette époque en 1979.
Donc un grand moment de retrouvailles, sans nostalgie, mais avec l'idée de se battre aujourd'hui pour redonner une place centrale à l'industrie dans cette région aujourd'hui appelée " Les hauts de France". et ce que l'on peut dire , c'est que Macron et son gouvernement ne sont pas à la hauteur.
Le 5 décembre, les populations du Nord victimes de ces casses industrielles, de ces jeunes en précarité où au chômage, de ces retraites dans la misère, ont toutes les raisons pour agir, faire grève, manifester.
Bernard Lamirand ancien responsable CGT de la Sidérurgie et de la métallurgie Nord Pas de Calais.
Publié le 12 Novembre 2019
Publié le 10 Novembre 2019
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Publié le 10 Novembre 2019

Est-ce normal de ne faire cette année aucune allusion à cette affreuse guerre de 14/18 ? Et ne parler durant cette semaine dans nos médias, toujours prolixe quand il s'agit d'anticommunisme que du mur de Berlin qui est certes un fait historique mais la tuerie capitaliste de 14/18 l'est aussi et des millions de jeunes ont été sacrifiés pour les profits de quelques magnats capitalistes, notamment l
es maitres des forges Européens qui ont suscité et profité de cette guerre à travers leurs cartels.
Ce jour, j'aurai une pensée pour Henri Barbusse, celui qui a dénoncé cette boucherie et à reçu le prix Goncourt.
Il vivait à Aumont en Halatte, sa maison aujourd'hui est en ruine, j'y passe souvent en me promenant dans la forêt toute proche ; les pouvoirs publics s'étaient engagé à faire les réparations du temps de Hollande. Macron a oublié cette promesse. Ce type, demain, va aller conférer avec Merkel et nous voyions qu'après les festivités du centenaire il faut faire oublier petit à petit ce que le capitalisme en plein essor a fait pour assurer dans le monde sa domination et la deuxième guerre mondiale qui a suivi il en fut le responsable à travers la montée du fascisme et du nazisme.
Bernard LAMIRAND