L'HYDRE ET LA FOURNEE
Publié le 9 Juin 2014
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L’HYDRE ET LA FOURNEE
Brecht disait La bête est encore féconde
Dans son auge le monstre vient de vomir
Quelle ignominie de l’entendre salir
Et parler de fournées avec sa dégoûtante faconde
La fée carabosse est en émoi dit-elle
Comme ceux des années trente elle relativise
Fournées rappelle l’indicible et n’est donc pas de mise
Dame Le Pen reste dans le péché originel
Chassez le naturel il revient au galop
La fée carabosse est pris main dans le sac
Son sourire enjôleur ressemble à l’arnaque
Ses griffes rentrées sont dissimulées que pour gogos
La bête immonde a parlé net et clair
Derrière ses éructations surgit le pot aux roses
Pour les travailleurs séduits demain que d’ecchymoses
Ainsi fhaine montre soubassements à découvert
Ce monstre n’est que honte et indignité
Qu’il soit mis au rencart et révolu
Qu’il devient l’hydre décapité et dissolu
Et que son organisation soit défaite à jamais
Bernard LAMIRAND