L'HOPITAL LIEU DE L'HUMAIN D'ABORD
Publié le 13 Janvier 2014
L’HOPITAL
Un mot banal que l’on prononce sans tempête
Quand la forme règne celle de l’Olympe des dieux
Et règne tout ce qui va pour le mieux
Pour celui qui la déguste avec bien être
L’hôpital lieu de vie de souffrance et de mort
Où vit et besogne vraie humanité
De ces ouvrières et ouvriers de la santé
Pour qui souffre ils donnent réconfort
Partout grouillent un monde s’affaire savamment
Dans les couloirs règnent une animation énorme
Hommage à ces femmes et ces hommes
Qui soignent et soulagent tant d’êtres souffrants
Les nuits longues et les pas résonnent aux tréfonds
Par- ci par là quelques râles quelques appels
Quelques toux et une sonnette s’en mêle
L’équipe se déplace au roulement des guéridons
La clarté se montre un monde nouveau apparait
De la languissante nuit surgit un matin tiède
Les guéridons à nouveau roulent apporte remèdes
Ceux de la nuit sont partis équipe nouvelle nait
Surgit tensiomètre température seringue et sourires
Le voile de la nuit s’éteint doucement et le jour se lève
Ces hommes et ces femmes sont là sans trêve
Pour soigner aimer rassurer et savoir dire
C’est l’heure de la visite de l’équipe médicale
Elle s’affaire pour soins efficace de façon sensible
Puis le travail se fait au gré de ce qui est perceptible
Dans tout cela beaucoup d’humanité et pas de doctrinal
Un monde à aimer ces gens qui soignent
Quelques soient couleurs de peaux ils sont aux aguets
De ceux qu’ils ont en charge sans aucun rejet
Ni races ni xénophobie par eux ils en témoignent
Hommage à ces hommes et femmes de l’hôpital
De moins en moins nombreux eux aussi souffrent
De cette politique d’économie qui s’engouffre
Ils ont besoin de notre soutien face à l’infernal capital
Bernard LAMIRAND